La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre par Naomi Klein ont été vendues pour chaque exemplaire. Le livre publié par Actes Sud. Il contient 669 pages et classé dans le genre Livres. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.6 des lecteurs 520. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
Description du livre La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre : Les expériences fatales des monétaristes - 99 internautes sur 103 ont trouvé ce commentaire utile.Les expériences fatales des monétaristes
Par Jean-paul Lacharme
Je me limiterai à la description des axes principaux de cet ouvrage ambitieux de Naomi Klein qui a déjà fait dans la presse l'objet de nombreux commentaires de la part de gens talentueux. L'objet de l'ouvrage : le choc (et sa stratégie) est une métaphore ou un paradigme : le choc politique, économique, social est à un pays ce que la torture est à un individu. Ceux qui pratiquent cette violence extrême partent de l'idée qu'il faut effacer et déstructurer pour écrire autre chose : "Nous allons vous presser jusqu'à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous mêmes" (G. Orwell, 1984, cité par l'auteur). En fait, c'est faux, bien sûr. Le pays ressort brisé pour des décennies comme l'individu qui parfois meurt ou devient fou. En outre, le choc appliqué au pays implique souvent la torture massive des opposants : il y a donc un lien entre le niveau individuel et le niveau global. NK illustre son propos avec les expériences criminelles d'Ewen Camron de l'université McGill dans les années soixante, expériences financées par la CIA, le programme MKUltra, la méthode Kubark (Partie 1).Le second fil conducteur qui donne l'unité à l'ouvrage (de la première à la dernière page) est la dénonciation constante de l'idéologie de l'école de Chicago et de son maître à penser Milton Friedman (1912-2006), fils spirituel de Friedrich Hayek (1899-1992). On suit la piste de l'application de ces théories dans un certain nombre de cas entre les années soixante-dix et les années quatre-vingt-dix : les pays du cône sud américain, Chili, Argentine, Bolivie, Brésil (l'opération Condor), l'Indonésie, pour finir avec la Pologne, la Russie (Eltsine 1993) et l'Asie d'une façon générale. La piste en question pue l'odeur de terre brûlée et de charogne : les société sont ruinées, mais lorsque leurs économies finissent par se redresser, les populations ont sombré dans la misère et les élites se sont enrichies sur le dos des pauvres au-delà de toute décence démontrant ici dans tous les cas qu'il n'y à pas d'effet de percolation : l'enrichissement de l'élite n'a aucun effet positif sur la misère des masses (Parties 2 à 4).Les parties 5 et 6 de l'ouvrage portent sur la seconde phase de l'application de la théorie de l'école de Chicago, en fait, son aboutissement extrême par une application méticuleuse grâce au 11 septembre (dont la nature exacte n'est pas réellement questionnée par l'auteur). Le capitalisme crée le désastre (Irak, Yougoslavie, Afghanistan) ou utilise les catastrophes naturelles (Tsunami au Sri-Lanka, Katrina) pour mettre en place le circuit fermé des profits liés à la destruction et à la reconstruction. Rien n'échappe plus à la privatisation. L'État corporatiste n'est plus qu'une coquille vide au sein de laquelle les dirigeants des grandes sociétés privées agissent sans contrainte et s'enrichissent sans limitation.La partie 7 (et dernière) est une réflexion sur la globalisation d'un tel système qui mène manifestement vers la fiction de Ruffin dans Globalia. Les élites accaparant les plus beaux espaces de la planètes se protègent dans des zones vertes derrière des murs de sécurité, 25% à 60% de la population est mise au rancard. "zones vertes" et "clôtures" de sécurité sont déjà les paradigmes d'un apartheid global.Ce livre est passionnant, mais sa lecture est un peu déprimante même si la conclusion tente d'exprimer quelques réflexions optimistes. Les pages de remerciement mettent en évidence un travail relativement collectif même s'il revient à l'auteur de l'avoir écrit. Quelque absences remarquées dans un index pourtant bien étoffé : AGCS, Bilderberg, PNAC .. Enfin, pour faire une lecture réellement intelligente de ce bon livre, lire préalablement Friedman (Captalism and Freedom) et même Hayek (La route de la servitude) serait peut-être une bonne idée. Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Par Jean-paul Lacharme
Je me limiterai à la description des axes principaux de cet ouvrage ambitieux de Naomi Klein qui a déjà fait dans la presse l'objet de nombreux commentaires de la part de gens talentueux. L'objet de l'ouvrage : le choc (et sa stratégie) est une métaphore ou un paradigme : le choc politique, économique, social est à un pays ce que la torture est à un individu. Ceux qui pratiquent cette violence extrême partent de l'idée qu'il faut effacer et déstructurer pour écrire autre chose : "Nous allons vous presser jusqu'à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous mêmes" (G. Orwell, 1984, cité par l'auteur). En fait, c'est faux, bien sûr. Le pays ressort brisé pour des décennies comme l'individu qui parfois meurt ou devient fou. En outre, le choc appliqué au pays implique souvent la torture massive des opposants : il y a donc un lien entre le niveau individuel et le niveau global. NK illustre son propos avec les expériences criminelles d'Ewen Camron de l'université McGill dans les années soixante, expériences financées par la CIA, le programme MKUltra, la méthode Kubark (Partie 1).Le second fil conducteur qui donne l'unité à l'ouvrage (de la première à la dernière page) est la dénonciation constante de l'idéologie de l'école de Chicago et de son maître à penser Milton Friedman (1912-2006), fils spirituel de Friedrich Hayek (1899-1992). On suit la piste de l'application de ces théories dans un certain nombre de cas entre les années soixante-dix et les années quatre-vingt-dix : les pays du cône sud américain, Chili, Argentine, Bolivie, Brésil (l'opération Condor), l'Indonésie, pour finir avec la Pologne, la Russie (Eltsine 1993) et l'Asie d'une façon générale. La piste en question pue l'odeur de terre brûlée et de charogne : les société sont ruinées, mais lorsque leurs économies finissent par se redresser, les populations ont sombré dans la misère et les élites se sont enrichies sur le dos des pauvres au-delà de toute décence démontrant ici dans tous les cas qu'il n'y à pas d'effet de percolation : l'enrichissement de l'élite n'a aucun effet positif sur la misère des masses (Parties 2 à 4).Les parties 5 et 6 de l'ouvrage portent sur la seconde phase de l'application de la théorie de l'école de Chicago, en fait, son aboutissement extrême par une application méticuleuse grâce au 11 septembre (dont la nature exacte n'est pas réellement questionnée par l'auteur). Le capitalisme crée le désastre (Irak, Yougoslavie, Afghanistan) ou utilise les catastrophes naturelles (Tsunami au Sri-Lanka, Katrina) pour mettre en place le circuit fermé des profits liés à la destruction et à la reconstruction. Rien n'échappe plus à la privatisation. L'État corporatiste n'est plus qu'une coquille vide au sein de laquelle les dirigeants des grandes sociétés privées agissent sans contrainte et s'enrichissent sans limitation.La partie 7 (et dernière) est une réflexion sur la globalisation d'un tel système qui mène manifestement vers la fiction de Ruffin dans Globalia. Les élites accaparant les plus beaux espaces de la planètes se protègent dans des zones vertes derrière des murs de sécurité, 25% à 60% de la population est mise au rancard. "zones vertes" et "clôtures" de sécurité sont déjà les paradigmes d'un apartheid global.Ce livre est passionnant, mais sa lecture est un peu déprimante même si la conclusion tente d'exprimer quelques réflexions optimistes. Les pages de remerciement mettent en évidence un travail relativement collectif même s'il revient à l'auteur de l'avoir écrit. Quelque absences remarquées dans un index pourtant bien étoffé : AGCS, Bilderberg, PNAC .. Enfin, pour faire une lecture réellement intelligente de ce bon livre, lire préalablement Friedman (Captalism and Freedom) et même Hayek (La route de la servitude) serait peut-être une bonne idée. Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Détails sur le La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre - Si vous avez décidé de trouver ou lire ce livre, ci-dessous sont des informations sur le détail de La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre pour votre référence : La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre a été écrit par Naomi Klein qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre a été l'un des livres de populer Cette année. Il contient 669 pages et disponible sur format E-Book, Hardcover. Ce livre a été très surpris en raison de sa note 3.6 et a obtenu environ 520 avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie. Voici l'identifiant du livre que vous pouvez utiliser pour rechercher ce livre sur le marché ou un autre vendeur de livres, isbn: 2742775447, ean: 9782742775446 ou asin: 2742775447.
Le Titre Du Livre : La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre
Nom de fichier : la-stratégie-du-choc-la-montée-dun-capitalisme-du-désastre.pdf
La taille du fichier : 16.54 MB
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